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Home/citation/Sachant que tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime, il est souhaitable de favoriser l’expression au- Salomé Jacques Sachant que tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime, il est souhaitable de favoriser l’expression au-delà de l’émotion, ou du retentissement. Cette pratique permettra d’éviter quelques somatisations, du stress et de l’ travailler heureux 1999Citations de Jacques SaloméJacques Salomé Autres citationsTutoSAV Darty - Imprimante, EPSON : Votre imprimante EPSON XP-255 n’imprime plus ou à moitié. Les lignes sont incomplètes et des parties sont manquantes. Le voyant cartouche reste allumé. L’appareil n’imprime plus la couleur noir. - Bonjour, Il y a des lignes des traits sur mes impressions. La couleur noire ne sort plus pourtant la cartouche est "Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime, Hélène Tremblay" Ouais... ça m'a pris du temps à comprendre ce qu'elle voulait dire quand elle me disait ça. Mais cette maxime a fini par faire son chemin et j'ai finalement compris, sinon vécu, le sens profond de cette petite phrase. Toutes les frustrations retenues, non dites, gardées pour soi pour toutes sortes de raisons valables ou non finissent par laisser une trace en nous qui, en bout de ligne, altère notre façon d'être. Alors... je vais m'exprimer en espérant qu'il ne soit pas trop tard. Il y a deux semaines, j'ai vécu une mauvaise séance d'entrainement en protection au club. Ça arrive et juste ça, c'est pas vraiment grave. C'est la tournure que ça a pris qui me perturbe. Buck n'est pas vraiment un bon chien pour le sport. Je le sais depuis longtemps. Mais c'est le seul que j'ai. On fait avec ce qu'on a et je me disais que ça serait une "maussuse de bonne école". On apprend beaucoup plus en travaillant beaucoup plus fort pour avoir peu de résultat. Encore là, les résultats que j'ai, c'est pas grave. C'est comme si je vous disais que je fais la course avec ma Pontiac Wave contre une Lamborghini Diablo. Je vais finir par atteindre le fil d'arrivée même si l'autre conducteur aura déjà fini de vider la bouteille du vainqueur. Bref, après avoir jasé avec des amis du club, d'autres amis du club de Rive-Sud, du club de Ste-Foy... on m'a fait voir et comprendre des choses avec lesquelles je suis à l'aise. Il y a d'autres façons d'aborder le sport... et je peux m'ajuster. Et parmi les ajustements, je pense que ça pourrait être une bonne chose... d'abandonner le sport avec Buck et attendre le prochain chien. Dans le fond, c'est ça que je faisais déjà, attendre le prochain chien. C'est juste que je continuais avec Buck en attendant puisque j'ai rien d'autre en main. Je m'ennuie de Sniff en joualvère Mais voilà où les choses se gâtent. Aïka est parti chez sa maîtresse hier après-midi. Moi, j'ADORAIS cette chienne. Elle avait tout ce que j'aime chez un chien de schutzhund. Énormément de "gaz", un instinct de proie inné sans bon sens, un EXCELLENT tempérament, chaleureuse.... et obéissante. Le désir de plaire... J'aurais voulu l'avoir bébé. Elle avait 7 ans. Mais Hélène ne pouvait plus la sentir....... parce qu'elle jappait quand je n'étais pas là et qu'Hélène était à la maison. Elle ne jappait pas quand on était absent tout les deux Un tout petit jappe clair d'appel, de "occupe toi de moi", de "viens jouer". Moi, j'avais réglé le problème en deux visites à l'enclos. Hélène.... se cachait de la chienne pour lui faire croire qu'elle n'était pas là. Et puis, il y a eu l'éventuel accouplement de Charroux et la "vente" des chiots de la femelle de Trois-Rivières versus la vente des éventuels chiots que j'aurais eu. Ça m'a fait chier en batinse ce "dénigrement" des chiens de travail. Et puis, il y a aussi tout les "sous-entendus" concernant l'entrainement de Buck versus le club... et tout le temps que ça prends... Bref, hier soir, j'ai posé la question clairement "Tu veux pas vraiment que je fasse du schutzhund?" J'ai pas eu de réponse du tout. Voilà.... J'ai pas fait une seule séance d'entrainement avec Buck depuis 2 semaines... dans aucune discipline. J'ai laissé partir la chienne idéale, celle en qui je croyais, avec le rêve de mon chiot idéal. Je ne crois pas avoir à nouveau un jour la possibilité de me faire un chiot comme ça. Je ne peux pas vraiment penser non plus à acheté un chiot de travail ailleurs puisque ce genre de chiot tape sur les nerfs d'Hélène. En conclusion, je pense qu'il ne me reste qu'à abandonner le schutzhund. Et moi, j'aime mon chien à cause du sport. Ça fait que je commence à jongler aussi avec l'idée de me départir de Buck. Voilà. Trop de frustrations qui ne doivent pas s'imprimer... Alors, je m'exprime Je nous souhaite quand même une bonne journée Yvon InèsReg se confie sur cette insulte de Valérie Trierweiler. Et il y a peu, Inès Reg (qui avait créé la polémique en critiquant Diane Leyre) s’est confiée pour la première fois sur cette séquence qui a beaucoup choqué les internautes.« Depuis le tout début, c’était un peu compliqué avec Valérie.Elle était piquante avec nous. () Quand on a mangé les c***lles de taureau
" Il existe bien une relation entre les émotions et les maladies. Le corps n'est pas juste un instrument, c'est en quelque sorte le temple de l'âme ou le film de votre vie. Toutes les émotions que vous refoulez à l'intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps. La maladie ou "le mal à dit" c'est tout simplement votre douleur qui essaie de vous dire quelque chose." "L’émotion est la source principale de toute prise de conscience.» Carl Gustav Jung Malgré le sentiment d'inconfort qu'elle peut parfois vous faire ressentir, voyez-la comme une amie qui vous tend la main et qui vous alerte que quelque chose n'est pas aligné avec vous-même et votre nature profonde. Prenez le temps d'écouter ce qu'elle a à vous dire, accueillez-la comme un cadeau, une boussole qui vient vous indiquer que quelque chose a besoin d'être reconnu, conscientisé, nourri, compris, etc .....Comprenez qu'elle se manifeste pour vous enseigner, vous apprendre à mieux vous connaître. Si au contraire, c'est une émotion agréable, alors c'est aussi le signe que vous êtres en harmonie avec vos besoins et c'est tout aussi important de le conscientiser et de vous en féliciter!Vousexprimez- vous avec 16 : “ Nous avons pour grand prêtre, non pas quelqu’un qui ne puisse compatir à nos faiblesses, mais quelqu’un qui, à tous égards, a été mis à l’épreuve comme nous, mais sans péché. Avançons- nous donc avec franchise vers le trône de la faveur imméritée, pour que nous puissions obtenir miséricorde et trouver faveur imméritée pour du secours Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, s'exprime depuis Ville-du-Bois dans l'Essonne. Celagénère de la confusion voire de l’agacement et alimente les tensions parents/enfant. Attention, un enfant mutique ne fait pas de caprices. Il est en proie à de réelles difficultés qui s’expriment par le silence et qu’il ne faut pas sous-estimer. Face à un enfant mutique, les attitudes parentales sont capitales. Grâce à elles
Dans un article paru en octobre 2014 à l’occasion de la sortie en salles aux Etats-Unis de Dear White People texte traduit et publié sur ce site au moment de la sortie du film en France, Stephen Kearse pose d’entrée que La plus grande puissance du racisme est sa capacité à simplifier radicalement le monde », à rendre celui-ci univoque ». La tâche fondamentale de tout travail antiraciste consiste alors selon lui à contester et [à] saper cette simplicité artificielle, en exposant la complexité implacable du monde ».L’étude du terme racisé-e » et de ses usages permet justement de mettre à jour à la fois la manière dont les simplifications et réductions du racisme imprègnent l’antiracisme même, mais aussi comment le vocabulaire antiraciste – et plus particulièrement ce terme – peut être porteur de complexifications et de clarifications politiques salutaires. C’est toute l’ambigüité des usages du mot racisé-e » dont nous aimerions ici l’origine utilisé par les universitaires et chercheurs en sciences sociales, le terme connait ces dernières années un succès croissant dans les cercles militants antiracistes surtout parisiens. Il désigne les personnes noires, arabes, rroms, asiatiques, musulmanes, etc. renvoyées à une appartenance réelle ou supposée à un groupe ayant subi un processus à la fois social et mental d’altérisation sur la base de la race. Les racisé-e-s » sont celles et ceux qui appartiennent réellement ou non aux groupes ayant subi un processus de racisation ».Centralité de la raceEn renvoyant au processus social et mental de construction des groupes racisés », le terme a le mérite évident d’insister sur le caractère socialement construit à la fois des différences, mais aussi de leur essentialisation. L’accent est mis sur le fait que la race n’a pas le statut de catégorie objective, mais fait référence à une idée construite, qui n’a pas de réalité dans l’ordre biologique ». Elle est un effet de l’activité de catégorisation et de représentation des personnes[1] ». Voilà qui bat en brèche les discours visant à nier par exemple l’existence d’un racisme antimusulmans islamophobie ou antijuifs antisémitisme sous prétexte que ces groupes ne seraient pas des races ».Placer la race au centre du discours politise la question raciale et rompt avec l’antiracisme moral et le discours colorblind. Car le langage dominant aujourd’hui autour des questions raciales est typiquement celui d’un déni de la race » rappelle Adia Harvey Wingfield dans un article au titre évocateur Si vous ne voyez pas la race, comment pourriez-vous voir l’inégalité raciale ? ». S’appuyant sur les travaux de sociologues, elle affirme que les mécanismes qui reproduisent les inégalités raciales sont devenus plus cachés et obscurs que ce qu’ils étaient pendant l’ère de la ségrégation ouverte et légale ». Le langage du racisme explicite a cédé la place à un discours du déni de la race. »Le terme racisé-e » permet de rompre avec ce refus de prendre publiquement au sérieux la race, refus qui n’obéit ni à un manque ou à une cécité, mais permet justement de reconduire les discriminations et hiérarchies raciales. Quand on aperçoit dans son immédiateté le contexte colonial, écrivait Fanon dans Les damnés de la terre, il est patent que ce qui morcelle le monde, c’est d’abord le fait d’appartenir ou non à telle ou telle espèce, à telle race[2]. » Le terme racisé-e-s » exprime l’idée selon laquelle les conditions mêmes d’existence des racisé-e-s » continuent aujourd’hui d’être déterminées dans une très large mesure par la race et le blanc et racisme anti-blancs »En encourageant une compréhension structurelle du racisme comme système qui institutionnalise une distribution inégale des ressources et du pouvoir entre personnes blanches et personnes » Robin DiAngelo, le terme » met l’accent sur l’existence d’une barrière raciale en montrant bien qui se trouve du bon côté de celle-ci celles et ceux qui ne sont justement pas comme », à savoir les et celles et ceux qui le condition toutefois de ne pas reconduire les essentialisations que l’on prétend combattre. Car les structures sont faites de personnes » et nous sommes tou-te-s impliqué-e-s[3] ». Une focalisation trop grande sur un racisme structurel mal compris peut nous conduire au final a réassigner et renforcer les positions, catégories et hiérarchies du racisme même, idée qu’exprimait clairement Edward Said dans L’Orientalisme Quand on utilise des catégories telles qu’“Oriental” et “Occidental” à la fois comme point de départ et comme point d’arrivée pour des analyses, des recherches, pour la politique, cela a d’ordinaire pour conséquence de polariser la distinction l’Oriental devient plus oriental, l’Occidental plus occidental[4] […] ».C’est pourquoi les Blancs dont nous parlons ici se trouvent être ceux qui bénéficient du privilège blanc[5]. Un privilège qui ne peut être appréhendé que de manière relationnelle, c’est-à-dire en comparaison avec les discriminations racistes que subissent les » discriminations pour les uns signifie immanquablement avantages pour les problème évident de cette acception qui définit de manière négative les » vis-à-vis de la norme – la blanchité – est justement de garder sans le nommer les Blancs comme référence. C’est pourtant, comme on vient de le voir, la manière la plus directe et immédiatement compréhensible de montrer que la structure des privilèges est déterminée par la suprématie blanche. Et c’est aussi d’une certaine manière prendre à la lettre la prétention des Blancs à être la mis sur la dimension structurelle – et bien comprise – du racisme qu’induit le terme » permet en outre de neutraliser de manière efficace le discours sur l’existence d’un racisme anti-blancs », discours conditionné par une compréhension du racisme en termes exclusivement moraux et individuels le racisme est l’œuvre de mauvaises personnes qui manifestent volontairement une hostilité envers d’autres personnes. Malcolm X relevait déjà que poser la question raciale en ces termes n’était tout simplement pas la bonne manière d’appréhender l’existence du racisme structurel. C’en était même la mot réservé à une élite militante et universitaire?Si comme on vient de le voir les avantages à utiliser le terme de » sont nombreux, ses usages ne sont pas dépourvus d’ambigüités et présentent quelques défauts majeurs. Le premier tient évidemment à l’origine même d’un terme qui ne provient ni du langage quotidien des », etc., ni même de la pratique militante, mais bien du lexique pêché originel élitiste » semble devoir marquer les usages mêmes du mot. A titre personnel nous l’avons utilisé à plusieurs reprises sur ce site et avons du l’expliciter presque autant de fois aux » qui nous disaient ne pas en comprendre la signification. Expliquer à celles et ceux qui sont par un terme ce que le terme signifie n’est pas banal. Cela tient sans doute davantage au caractère récent du mot qu’à sa difficulté intrinsèque avec un minimum de bagage sur le racisme, sans être forcément un expert, on peut comprendre ce qu’il signifie ou du moins à quoi il renvoie d’ pourrait d’ailleurs en dire autant des mots race » ou blancs » par exemple, que beaucoup y compris dans nos communautés répugnent encore à utiliser… surtout face à des Blancs. L’utilisation du mot » n’a d’ailleurs de sens que dans une discussion sur le racisme qui mêle les Blancs. C’est là tout son intérêt, en même temps que sa limite le mot ne désignant que le résultat d’un processus que nous connaissons depuis l’enfance, l’employer entre nous est assez des chaussures trop petites Etre noir en Amérique, c’est comme être obligé de porter des chaussures trop petites. Certains s’adaptent. C’est toujours très inconfortable, mais il faut les porter parce que c’est les seules que nous avons. Ça ne veut pas dire qu’on aime ça. Certains en souffrent plus que d’autres. Certains arrivent à ne pas y penser, d’autres non. Quand je vois un Noir docile, un autre militant, je me dis qu’ils ont une chose en commun des chaussures trop petites[6]. »Ces lignes extraites du passionnant livre d’entretiens de Studs terkel, Race, Histoires orales d’une obsession américaine, disent bien la réalité du vécu racial nous » portons des chaussures trop petites. Autrement dit, nous devons composer toute notre existence avec le racisme. Pour autant, nous ne sommes pas à la même enseigne. Loin s’en le terme racisé-e-s » recouvre des situations multiples, souvent éloignées les unes des autres, en raison des spécificités de l’histoire migratoire en France. Celle-ci, rappelle Saïd Bouamama, est à la fois un héritage imprévu de la colonisation et une production de la mondialisation capitaliste, dont un des ressorts importants est la bipolarisation inégale Nord-Sud ». Bouamama poursuit Cette double source d’héritage et de production du présent conduit à une structuration en couche des Noirs et des Arabes de France sans-papiers, immigrés avec une carte d’un an renouvelable, immigrés avec une carte de dix ans, Français issus de la colonisation[7]. »C’est bien cette hétérogénéité que masque certains usages du terme » puisque le mot peut désigner tout à la fois des récemment en France, que des ou ici depuis des générations. Aussi bien un sans-papier » comorien qu’un étudiant marocain issu d’un milieu bourgeois venu faire ses études en les » portent bel et bien des chaussures trop petites, doivent composer avec des chaussures légèrement inconfortables et d’autres avec des souliers bien plus douloureux. Un ami résumait cela par une formule saisissante se plaignent du plafond de verre, d’autres de la rugosité du sol. »Exposer la complexité implacable du monde… tout en gardant le capAujourd’hui, la race remplit vis-à-vis des Arabes, Rroms, Asiatiques et qui vivent en France sa fonction d’instrument de domination et de catégorisation avec une complexité croissante. Si la conscience du racisme semble être bien plus aigüe de nos jours, ses manifestations se font parfois plus subtiles, ce qui nécessite en retour une attention redoublée. C’est cette attention – nécessairement intersectionnelle – qui doit guider nos usages du terme ».Utilisé avec discernement, sans fétichisme, le terme apparait comme un outil de plus à notre disposition, dont l’utilité est non seulement rhétorique mais aussi politique. La catégorie de », qui renvoie à des expériences communes à travers le processus commun de racisation », a le mérite 1 de sortir de l’essentialisation, 2 de rompre avec un universalisme abstrait et pesant en reflétant au mieux nos subjectivités, et 3 de ne pas emprunter au lexique de l’extrême-droite Français de souche », etc. pour parler de en gardant à l’esprit qu’il existe des différences à la fois entre les groupes qui subissent le racisme, mais aussi en leur sein, la catégorie de » exprime l’idée selon laquelle, nous le répétons, les groupes racisés » sont tous soumis au même processus de racisation ». Un processus qui d’une certaine manière touche les personnes indépendamment de leur âge, sexe, classe, etc., même si dans les faits le racisme se manifeste différemment selon ces qui en termes d’organisation politique revêt pour nous un grand intérêt en permettant d’identifier clairement des objectifs politiques communs, sans que cela n’entre en contradiction – bien au contraire – avec une approche intersectionnelle, plurielle, plus que jamais nécessaire. Mais à trop vouloir définir par le menu toute cette pluralité, nous courons le risque d’une fragmentation à l’infini des luttes, piège que tout mouvement social à l’ère néo libérale doit invitation à lutter ensemble, en conscience de la pluralité, voilà comment nous comprenons ce terme de ».NOTES[1] Jean-Luc Primon, Ethnicisation, racisation, racialisation une introduction », Faire Savoirs N°6 – mai 2007.[2] Frantz Fanon, Les damnés de la terre, La Découverte, 2002, p. 43.[3] Reni Eddo-Lodge, Que révèle la phrase Pas tous les Blancs » ?, Etat d’ Edward Said, L’Orientalisme, L’Orient créé par l’Occident, Seuil, 2003, p. 61.[5] Certains développements sur le privilège blanc sont empruntés à notre article Nous parlons trop calmement de choses violentes », in Rafik Chekkat et Emmanuel Delgado-Hoch coord., Race rebelle, Luttes dans les quartiers populaires des années 1980 à nos jours, Editions Syllepse, 2011.[6] Studs Terkel, Race, Histoires orales d’une obsession américaine, Editions Amsterdam, 2010, p. 28.[7] Saïd Bouamama, L’expérience politique des Noirs et des Arabes en France. Mutations, invariances et récurrences », in Race rebelle, op. cit., p. 29-45.* Merci à Amine et Joao pour leurs remarques et leurs précieux ajouts.
ToutCe qui ne s exprime Pas ! S Imprime (Kalypsonaiiades) Editions BWARNERp INT 🎥🎥🎥🌎🌎🌎⭐️ by KALYPSONAIIADES (EDITIONS BWARNERp INT) published on 2020-06-30T22:17:09Z.
TLFi Académie9e édition Académie8e édition Académie4e édition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 IDÉE, subst. A. − Ce que l'esprit conçoit ou peut Tout ce qui est représenté dans l'esprit, par opposition aux phénomènes concernant l'affectivité ou l'action. Les hommes ont des images avant d'avoir des idées; ils voient les corps avant de connoître les esprits Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 251.La danse est aussi révélation et langage, car elle provoque inconsciemment ou révèle volontairement des états, des idées ou des sentiments intraduisibles par des mots Bourgat, Techn. danse,1959, p. 10.♦ Avoir l'idée représenter. On a l'idée de point en considérant la marque faite sur une feuille de papier avec une aiguille ou la pointe d'un crayon bien taillé Roux, Miellou, Géom.,1946, p. 7 1. Dans les dessins, la fragmentation dévoile la complexité de nos représentations les plus simples. L'idée que nous avons d'une harpe est la combinaison d'une grande quantité d'éléments images visuelles de bois doré pour le cadre, de lignes parallèles pour les cordes, de spirale comme ornement, d'images auditives, d'impressions personnelles, etc. Un enfant mis en présence du dessin d'une harpe n'y voit rien d'autre que des éléments simples. Warcollier, Télépathie,1921, p. [Point de vue de la qualité, de la forme de l'idée] Avoir, se faire l'/une idée claire, complète, exagérée, précise de qqc. ou de qqn. Si l'on découvrait ce journal, il donnerait de moi une idée fort inexacte, car je n'y mets guère que ma vie extérieure Green, Journal,1936, p. 58 2. L'Empereur expliquait la netteté de ses idées et la faculté de pouvoir, sans se fatiguer, prolonger à l'extrême ses occupations, en disant que les divers objets et les diverses affaires se trouvaient casés dans sa tête comme ils eussent pu l'être dans une armoire. Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. Concevoir, exprimer, se former une idée approximative, complexe, concrète, confuse, distincte, imparfaite, insuffisante, nette, sommaire, superficielle, vraie; faible, vague idée; idée d'ensemble.− Représentation élémentaire, sommaire. Synon. aperçu, donner, se faire une idée de qqc. ou de qqn; ces chiffres suffisent à donner une idée de; vous avez une idée de ce que cela peut être? Vous pouvez avoir une idée de mon ouvrage et de son étendue en jetant un regard sur la couverture que je joins à ma lettre Balzac, Corresp.,1843, p. 600.Elle était venue, comme ça, en passant, regarder les couronnes, pour se faire une idée. Elle demandait les prix Aragon, Beaux quart.,1936, p. 127.V. féminin ex. 7 3. La nature a percé plusieurs rochers du globe, pour y faire passer des veines d'eau et des filons de métal .... Pour donner une idée de ces aqueducs souterrains, je dirai deux mots de celui que j'ai vu à l'Ile-de-France. Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 225.− Loc. diverses♦ Ne pas avoir l' idée, n'avoir aucune, nulle idée, ne pas avoir la première, la plus légère, la plus petite idée de qqc. Ne pas connaître, ignorer totalement. Ceux qui le poursuivent exigent de cet homme qu'il éprouve des sentiments dont il n'a même pas l'idée Mauriac, Journal 2,1937, p. 140.Vous ne l'avez pas vu?... Vous n'avez pas la moindre idée de l'endroit où je pourrais le joindre? Simenon, Vac. Maigret,1948, p. 82 4. On proclama la république romaine du haut du Capitole, mais il n'y avait de républicains dans la Rome de nos jours que les statues; et c'était n'avoir aucune idée de la nature de l'enthousiasme que d'imaginer qu'en le contrefaisant on le ferait naître. Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 511.♦ Avoir, se faire l'/une idée de qqc. Imaginer. Donner une idée de qqc. Le faire concevoir, imaginer. Je pense souvent aux gens qui ont passé des années dans les cages de fer des prisons, au Moyen Âge, et je me fais un peu idée de leurs souffrances parce que je sais ce que c'est qu'une insomnie Aragon, Beaux quart.,1936, p. 478.J'ai idée des difficultés que vous avez rencontrées Lexis 1975.[Le plus souvent à la forme négative, p. exagér.] On ne peut, on ne saurait avoir, donner, se faire l'idée de; vous n'avez pas idée comme c'est agaçant, combien je suis heureux. Vous ne vous faites pas une idée de l'aplomb de ces gens-là! Zola, E. Rougon,1876, p. 202.On n'a pas idée où la vanité d'une maîtresse de maison peut se nicher Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 24.Abs. Toute la journée attaché là, et rien, absolument rien à faire! Au début les heures me paraissaient longues, longues, tu n'as pas idée Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 714.Ne pas avoir, se faire d'/l'idée de qqc. vieilli. De loin nous ne nous faisons pas d'idée de ce que c'est que l'autorité d'un despote qui connaît de vue tous ses sujets Stendhal, Chartreuse,1839, p. 264.V. agile ex. 34.♦ À la forme négative, fam. [Pour exprimer la surprise, l'étonnement devant l'invraisemblance d'une chose, d'une action] On n'a pas idée ou a-t-on idée de + inf. ou subst..Il n'est pas concevable d'agir ainsi. On n'a pas idée de ça! On n'a pas idée d'une folie pareille! grommela la vieille dame. Se faire du mal pour du papier imprimé! Miomandre, Écrit sur eau,1908, p. 138.Vous devriez avoir honte de parler d'un dégoûtant qui a été révoqué pour mœurs, espèce de dévergondée. A-t-on idée de faire rougir une femme de mon âge! Ça ne vous portera pas bonheur Bernanos, Crime,1935, p. 816.V. apprendre ex. fam. On n'a pas idée! A-t-on idée? Est-ce possible? J'ai vu une Anglaise qui a passé quelques jours chez des voisins à eux; on n'a pas idée!... Elle se promène dans son jardin presque toute nue H. Bataille, Maman Colibri,1904, IV, 1, p. 27.Je suis celle qui est là pour t'empêcher de mourir, comme tu dis! de mourir, a-t-on idée! Claudel, Échange,1954, II, p. 763.♦ Fam. Avoir l'idée que, avoir comme une idée que, plus cour. avoir idée que. Avoir l'impression, croire, s'imaginer, penser que. J'ai toujours eu l'idée que vous arriveriez par moi aux honneurs et à la fortune Scribe, Camaraderie,1837, III, 6, p. 300.Mon cher Berthier, j'ai l'idée que le ministère tombera au début de la session A. France, Lys rouge,1894, p. 333.Il s'est mis tout le monde à dos. Nous n'avions pas idée qu'on pût à ce point le détester Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 38.Rem. La docum. enregistre la constr. vieillie prendre une idée de. Synon. avoir, se faire une idée. Son ignorante vie avait cessé tout à coup, elle raisonna, se fit mille reproches. Quelle idée va-t-il prendre de moi? Il croira que je l'aime » Balzac, E. Grandet, 1834, p. 123. Il eût fallu voir, pour en prendre une idée, son front couvert de sueur, et cependant résigné, ses yeux mouillés de larmes, et cependant levés au ciel Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 374. Ce futur, qui est en elle à l'état de désir et qu'elle n'a plus l'énergie de réaliser, cultive-le, prends-en une idée claire Barrès, Homme libre, 1889, p. 131.b [Point de vue de la résonance affective de l'idée]− [Le plus souvent au plur., suivi d'un adj. indiquant le degré affectif de l'idée] Leur présence m'imposoit une mortelle contrainte, et réveilloit en moi des idées accablantes Genlis, Chev. cygne, t. 1, 1795, p. 115.Il nourrissait des idées grises, des idées noires, que sais-je? des pressentiments Gide, Caves,1914, p. 839.V. attaquer ex. Idée affreuse, agréable, atroce, chagrine, consolante, étrange, gaie, importune, insupportable, souriante, terrible; idées douces, drôles, lugubres, moroses, sinistres; être assailli de, chasser des, entretenir des, être porté aux idées sombres; idées dégoûtantes, lubriques, malsaines, obscènes, sordides.− Loc. verb., fam. Être dans ses idées. Être obnubilé par qqc., avoir des idées noires. Ces diables de violons qui s'avisent de jouer cet air-là justement aujourd'hui, − quand je suis dans mes idées Murger, Scènes vie jeun.,1851, p. 138.c [Point de vue du mode de relation de l'idée aux autres idées] Enchaînement, liaison des idées; idées cohérentes, embrouillées, sans suite. Les foules sont inspirées par des associations d'idées très simples. Vous ne leur ferez pas faire une émeute un jour de fête A. France, Bergeret,1901, p. 364.Il s'assit sur l'escabeau. Il n'avait plus une idée dans la tête. Les minutes étaient lentes. Le temps se traînait Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 98 5. Paris, 7 juin 1822. Cette soirée me fait l'effet d'un songe heureux, j'en suis encore tout enivré. Je cherche à rassembler mes idées, je ne le puis le bonheur qui remplit mon âme étourdit ma pensée ... » Ampère, Corresp.,1822, p. a Mettre de l'ordre dans ses idées; sauter d'une idée à l'/une autre; se changer, rafraîchir les idées à/de qqn; chasser, écarter, éloigner, repousser une/des idées. b Classification, combinaison, coordination, cours, fil des idées.− PSYCHOL., MÉD. Association* d'/des idées; fuite* des idées; idée fixe*; idées délirantes*. d [Point de vue de l'objet de l'idée; le plus souvent suivi de de] Se faire à une idée. Tout à coup, il lui vient une idée qui la jeta dans un trouble inexprimable Jules allait croire que, comme son père, elle méprisait sa pauvreté! Stendhal, Abbesse Castro,1839, p. 154.L'idée d'un emprunt lui revint, elle finit par accepter, à la condition qu'elle lui rendrait ce qu'il dépenserait pour elle Zola, Germinal,1885, p. 1243.La puissance de ce brasseur d'affaires dont l'existence éveillait l'idée d'une torche en flamme, secouée par les vents, fumeuse mais éblouissante Martin du G., Thib., Belle sais., 1923, p. 831.V. afféterie ex. 5, blondeur ex. 4, cernure ex. 1 6. Les Anciens ont toujours senti que l'idée de la mort a sa volupté; l'amour et les fêtes la rappellent, et l'émotion d'une joie vive semble s'accroître par l'idée même de la brièveté de la vie. Staël, Corinne, t. 1, 1807, p. 236.− L'idée de + subst. ou inf.; l'idée fait de se représenter quelque chose. Être préoccupé, tourmenté de/par l'idée que; la seule idée, à la seule idée, rien qu'à l'idée de, que. Annette avoit été effrayée par l'idée que M. de Durantal pouvoit ne pas avoir de foi en Dieu Balzac, Annette, t. 2, 1824, p. 127.Jean Valjean devint pâle. La seule idée de redescendre dans cette rue formidable le faisait frissonner Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 630.À l'idée que vous pourriez ne pas aller droit en paradis, j'en ai tout le corps qui tremble Zola, Dr Pascal,1893, p. 13 7. ... rien n'importe beaucoup de ce qui peut nous advenir sur terre, puisque la seule idée de ce qui nous attend plus tard suffit dès maintenant à nous combler de joie. Green, Journal,1938, p. La docum. et qq. dict. du xixeet xxes. enregistrent le sens vx, quasi-synon. de image, souvenir. Le scintillement des étoiles, la clarté de la lune, le calme profond qui m'environnoit, le parfum des fleurs, la nuit, l'heure, le mystère, tout rappeloit à mon cœur un souvenir délicieux et déchirant... Les idées si chères que me retraçoit l'imagination n'agissoient que sur mes sens; enivré, éperdu, je n'en étois que plus infortuné Genlis, Chev. cygne, t. 1, 1795, p. 208. Je demande pardon au lecteur de lui rappeler l'idée d'un pareil monstre, par des vers aussi misérables; mais il faut connoître l'esprit des temps Chateaubr., Essai Révol., t. 1, 1797, p. 155. Je l'aime de toutes les forces de mon âme, et dans mon abandon complet, dans ma profonde douleur, il n'y a que son idée qui puisse encore m'offrir de la joie Hugo, Corresp., 1821, p. 326. Elle s'étonnait d'avoir trouvé si ridicules les idées réveillées par le récit de Madame de Thémines Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 10.2. Ce qui n'existe que dans l'esprit, dans l'imagination, par opposition à ce qui existe en fait, dans la réalité, de façon concrète. Synon. chimères, illusions, rêves, avec ses idées. Il se repaît d'idées Littré. Il nous a entretenu de ses idées Ac. 8. Ce ne sont pas des idées qu'il faut à ce peuple remuant [le peuple français], mais des faits, des récits historiques, des couplets et Le Moniteur! Voilà tout jamais d'abstraction. Baudel., Salon,1846, p. 165.− Loc. fam.♦ Se faire une/des idéess; se mettre, se fourrer fam. des idées dans la tête, en tête. Imaginer des choses fausses, sans fondement. Pourquoi penser, ou dire du moins, que si tu me demandais à écouter ton drame, je ferais sourde oreille? Voilà ce que je ne te pardonne pas. Ce sont ces idées que tu te fourres en tête Flaub., Corresp.,1847, p. 8.Il ne me croit plus, dit-elle avec désespoir .... Il va me détester à cause d'une idée qu'il se fait Barrès, Jard. Oronte,1922, p. 218.V. accrocher ex. 28 9. ... ils se disaient, en scrutant des yeux la nuée rouge de Verdun Il ne faut pas exagérer. De là-haut on se faisait des idées. Tout ne brûle pas. Loin de là. Suffit de regarder. Il y a des incendies de côté et d'autre. Mais il y a des pâtés de maisons, des carrés de bâtiments qui continuent d'être bien sombres, bien peinards ... ». Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. iron. Synon. se faire des espère recevoir des compliments, il se fait des idées Lar. Lang. fr.. ♦ Avoir des idées. Avoir en tête des fantasmes sexuels. Donner des idées à qqn. Éveiller des fantasmes sexuels; exciter l'imagination de quelqu'un. Leurs bêtises [des hommes] lui causaient si peu de plaisir, qu'elle restait sale exprès, afin de ne pas leur donner des idées Zola, Pot-Bouille,1882, p. 265.Elle est comme toutes les mères. Je lui dis parfois Mais tu les embêtes, tes fils. Laisse-les donc tranquilles. C'est toi qui leur donnes des idées, avec toutes tes questions... » Gide, Faux-monn.,1925, p. 1114 10. Si vous avez ce qu'on appelle des idées... » ou plutôt ... ce que l'on appelle vulgairement des idées... » il ne savait pas au juste ce qu'elle voulait dire. Peut-être la baiser sur la bouche, ou même faire le mal avec elle. Green, Moïra,1950, p. 220.♦ [Pour exprimer l'étonnement devant le caractère non fondé d'une affirmation, irréalisable d'un projet, insolite ou absurde d'une action, d'un comportement]En voilà une drôle d' idée! En voilà des idées! Moi?... Ah! par exemple!... en voilà des idées!... où vas-tu chercher tout cela, mignonne? Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 109 11. le vérificateur Vous ne voudriez pas m'accompagner, dans ma prochaine tournée? Laurency, surpris Moi, en voilà une idée! Lenormand, Simoun,1921, 7etabl., p. idée de + subst. ou inf. Mon Dieu! Que ces gens étaient ridicules! Je sais bien que nous le serons autant qu'eux dans vingt ans, mais cette idée d'un troubadour avec un casque et une lyre! Colette, Cl. école,1900, p. 231.− Célestine, soyez franche avec moi... Monsieur ne vous a jamais poussée dans un coin?... Il ne vous a jamais embrassée?... Il ne vous a jamais...? Non cette idée! Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 51.Et cette idée de se poudrer la nuque! Tout d'elle lui était odieux Montherl., Bestiaires,1926, p. 404 12. Je trouve ta question stupide, − Marie-Louise était agacée, − tu n'es pas juif que je sache, tu ne t'es jamais occupé de politique... Tout le monde va rentrer à Paris à la fin des vacances, cette idée! Quand on n'est ni Allemand émigré, ni Polonais, je ne vois pas pourquoi on ne rentrerait pas chez soi! Triolet, Prem. accroc,1945, p. idée avez-vous là! Sortir par un temps pareil, quelle idée! Littré. Moi, t'en vouloir! Quelle idée! Hermant, M. de Courpière,1907, II, 4, p. 16.Quelle idée a eue ce vieux respectable monsieur d'introduire dans sa maison un serviteur comme moi? Je vous demande suis-je ici à ma place? Bernanos, Joie,1929, p. 543 13. − Vous souvenez-vous d'Adrienne? Elle partit d'un grand éclat de rire en disant Quelle idée! » Puis, comme se le reprochant, elle reprit en soupirant Pauvre Adrienne » Elle est morte au couvent de Saint-S..., vers 1832. » Nerval, Filles feu, Sylvie, 1854, p. 626.− Création de l'esprit; être imaginaire. Synon. invention; apparence, fantôme, mythe, donc que Lélia? une ombre, un rêve, une idée tout au plus Sand, Lélia, t. 1, 183, p. 47.Des types vagabonds qui cherchent de la matière, ou bien des créatures s'évaporant en idées Flaub., Tentation,1856, p. 593 14. ... je me créai un fantôme de femme pour l'adorer. Je m'épuisai avec cette créature imaginaire, puis vinrent les amours réels avec qui je n'atteignis jamais à cette félicité imaginaire dont la pensée était dans mon âme. J'ai su ce que c'était que de vivre pour une seule idée et avec une seule idée, de s'isoler dans un sentiment, de perdre de vue l'univers et de mettre son existence entière dans un sourire, dans un mot, dans un regard. Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 796.♦ [Pour exprimer le fait qu'une quantité est si petite qu'elle est presque inexistante] Une idée de + une larme, un poil, un rien, un scrupule, un Landry avait une idée de gaieté et de courage de plus que son aîné, Sylvinet était si fin d'esprit qu'on ne pouvait pas l'aimer moins que son cadet Sand, Pte Fad.,1849, p. 14 15. Le Soir de Paris s'est ... évaporé il n'a pu lutter contre la naphtaline; il faudrait renifler la plinthe au-dessous de l'œil-de-bœuf, pour retrouver peut-être un reste de parfum, une idée de parfum. Bory, Mon Village à l'heure allemande, Paris, Flammarion, 1945, p. 79.[Employé adverbialement] Culotte et pourpoint m'allaient comme un gant, bien qu'une idée larges Arène, J. des Figues,1870, p. 64.La porte s'entre-bailla; oh! à peine! un rien, une idée! tout juste assez pour qu'un mince fil de lumière tombât du plafond au plancher Courteline, Conv. Alceste, Margot, 1888, p. 75.Excellents, les mouvements de Maîtres Chanteurs! Une seule fois, au moment d'attaquer la marche, ça allait une idée trop vite Willy, Bains de sons,1893, p. 193.3. [Avec mise en œuvre de la puissance créatrice de l'intelligence] Conception de quelque chose à Surtout dans les domaines artistique, littéraire, originale et/ou féconde; première conception de quelque chose; donnée fondamentale. On lui doit l'idée de cette machine Lar. 20e, Lar. encyclop.. L'œuvre à accomplir amène nécessairement l'ouvrier le besoin donne l'idée, et c'est l'idée qui fait le producteur Proudhon, Propriété,1840, p. 226.Pour un grand artiste, l'idée, la vision d'un tableau peuvent jaillir de l'émotion d'une lecture, et les plus beaux thèmes plastiques s'ordonner et s'épanouir au rythme d'un poème A. Michel, Peint. fr. xixes., 1928, p. 105 16. Toute la faiblesse et le manque d'originalité du romancier Bourget est dans l'aveu qu'il vient de faire que la conception de Suzanne Moraines lui a été inspirée par MmeMarneffe, de Balzac. Prendre l'idée d'un roman dans un roman, et ne la pas prendre cette idée dans un événement humain ou une individualité caractéristique que vous avez côtoyée, là est ce qui distingue le romancier qui ne l'est pas de celui qui l'est. Goncourt, Journal,1888, p. a Idée centrale, dominante, essentielle, fondamentale, prépondérante, principale d'une œuvre; idée directrice d'un écrivain, d'un homme de sciences, d'une œuvre; idée maîtresse, mère. b Chercher, donner une idée de conte, de pièce. c Breveter une idée; développer, expliquer une idée.− En partic., domaine de la création artistique et littér. Esquisse, ébauche. Jeter une/des idées sur le papier; ce n'est encore qu'une idée. L'idée première, le croquis, qui est en quelque sorte l'œuf ou l'embryon de l'idée, est loin ordinairement d'être complet Delacroix, Journal,1847, p. 169 17. Il est remarquable que, dans les premières idées du Dona, qui datent du temps du Credo − soit de 1820, − il ne soit aucunement question de l'assaut de la guerre − ou extérieure, ou intérieure. Rolland, Beethoven, t. 2, 1937, p. 416.− MUS. ,,Phrase musicale, d'ampleur variable, qui semble le noyau d'une œuvre ou d'une partie d'une œuvre et se prête à des développements ultérieurs`` Lar. encyclop.. Les développements considérables [de cet allegro] roulent constamment sur la même idée Berlioz, À travers chants,1862, p. 45 18. Le concerto qu'il nous a joué semblait tout entier fait pour lui. La robuste carrure du rythme, le puissant mouvement des idées, dans l'allegro et le finale, s'accordaient pleinement avec les qualités de son archet et de son violon. P. Lalo, Mus.,1899, p. Cour. Conception neuve et/ou inattendue; solution originale à un problème. J'ai des tas d'idées fam.; c'est une idée à lui fam.. Elle le félicitait de son bon goût − Ah! c'est mignon, extrêmement bien! Il n'y a que vous pour ces idées » Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 69.Ne craignez rien; j'ai mon idée pour entrer Maupass., Contes et nouv., t. 1, Dimanches bourg. Paris, 1880, p. 309.Nanteuil dit qu'il fallait s'adresser au docteur Trublet. − C'est une idée! s'écria Pradel A. France, Hist. comique,1903, p. 153 19. Tenez! une idée me vient. Vous devriez faire une retraite de quelques mois, dans votre Auvergne, au sein de votre aimable famille... Bernanos, Imposture,1927, p. 422.♦ [Concerne également I A 3 c] L'idée de qqc.; l'idée de faire fait de penser à, d'imaginer quelque chose et/ou le projet de quelque chose. Quelle bonne idée vous avez eue de venir aujourd'hui! Personne n'aura l'idée l'idée ne viendrait à personne de vous chercher ici. C'était, tout de même, une étrange mécanique qu'une femme. Jamais il n'avait eu l'idée d'étudier cela. Il commençait à entrevoir des complications extraordinaires Zola, E. Rougon,1876, p. 67.Notre curé ... qui se croit un homme d'initiative, a eu l'idée d'un service pour les sinistrés de la Martinique Bloy, Journal,1902, p. 96.L'astrologie, qui eut l'idée géniale de rebaptiser les douze signes du zodiaque et de les remplacer poétiquement par les douze maisons du ciel Boll, Qq. sc. captivantes,1941, p. 194.V. coiffage ex. 1 20. La commode est une des créations les plus intéressantes de l'époque [le xviiesiècle]. Jusque-là, le linge était rangé dans des coffres. Au xviesiècle, les cabinets avaient révélé la commodité des tiroirs. Dans un coffre à dessus fixe, surélevé sur quatre pieds, on eut l'idée de pratiquer des grands tiroirs. Viaux, Meuble Fr.,1962, p. a Idée alléchante, bouffonne, dangereuse, diabolique, épatante, étonnante, funeste, hasardeuse, heureuse, inapplicable, ingénieuse, lumineuse, machiavélique, neuve, saugrenue, séduisante, singulière, stupide; excellente, fameuse, malencontreuse, riche idée; drôle d'idée; idée de génie. b Lancer, pousser une idée; recueillir des idées. c [Concerne I A 3 b et c]. Une idée germe, naît, jaillit; une idée est dans l'air, a de l'avenir, fait son chemin; une idée frappe, illumine, occupe; une idée se présente, vient à l'esprit; une idée traverse qqn, l'esprit, le cerveau, la cervelle, la tête; une idée entre dans la tête, passe par la tête; trotte dans la tête la cervelle, sort de la tête; une idée vient de qqn.♦ Souvent au plur., abs. [Concerne I A 3 a et b; pour insister sur le caractère d'originalité, d'invention] Être dénué, dépourvu, plein d'idées; médiocrité, pauvreté, vide d'idées; une tête à idées, boîte à idées; les idées ne viennent pas. Le voilà qui se met à développer ce texte avec une abondance d'idées, une richesse de vues si fines ou si profondes, un luxe de métaphores si brillantes et si pittoresques, que c'était merveille de l'entendre Chênedollé, Journal,1822, p. 113.Je souffre ... d'un certain manque d'idées proprement dites, de vues, de vérités, qui après tout constituent la vraie richesse d'un esprit Amiel, Journal,1866, p. 59.Avoir des idées. Avoir l'esprit fécond, ingénieux 21. Il avait des idées. À dix ans il avait inventé une trappe à mouches, à douze une nouvelle méthode pour gonfler les pneus de bicyclette, à quatorze un moulin à distribuer les cartes à jouer. Queneau, Loin Rueil,1944, p. Intention, envie, désir; projet. Avoir des idées intéressées; vous aviez bien une idée en me posant cette question? J'ai applaudi à ses projets, je l'ai encouragé dans ses idées de mariage Champfl., Souffr. profess. Delteil,1855, p. 240.Je me décidai à tout vendre, et me trouvai tout d'un coup ne plus posséder que le cinquième à peine de ce que j'avais hérité de ma grand'mère .... On le sut d'ailleurs à Combray ..., on se dit Voilà où mènent les idées de grandeur » Proust, Fugit.,1922, p. 640.Il ne lui posait pas cette question dans l'idée d'écouter sa réponse, mais simplement pour lui crier sa colère A. Chamson, Roux le bandit, Paris, Grasset, 1925, pp. 50-51 22. Un jour dans ses lointains voyages en Orient, s'étant éloigné de sa caravane aux environs d'Antioche, le jeune duc, en causant avec les guides du pays, entendit parler d'un mendiant dont on s'écartait avec horreur et qui vivait, seul, au milieu des ruines. L'idée le prit de visiter cet homme, car nul n'échappe à son destin. Villiers de L' Contes cruels,1883, p. Abandonner, caresser, lâcher, mûrir une idée; reprendre une vieille idée; applaudir à une idée; revenir à son idée.− [Au sens fort] Détermination, résolution. Avoir l'idée bien arrêtée, avouée de faire qqc.; personne n'a pu lui ôter cette idée de la tête. Elle prétend qu'elle est souffrante et que l'air de la campagne lui fera du bien... Vous savez, quand les femmes ont une idée, il n'y a pas à aller contre Theuriet, Mais. deux barbeaux,1879, p. 97.Paule eut un petit rire Toi, quand tu as une idée dans la tête! Beauvoir, Mandarins,1954, p. 138.V. bachique ex. 7 23. Ah non! Jamais elle ne changerait d'idée. Ni sa mère, ni personne ne lui arracherait un aveu. Rose-Anna voyait le visage de sa fille dans une petite glace posée au mur, au-dessus de la table. La bouche était dure, le regard volontaire, presque insolent. Roy, Bonheur occas.,1945, p. N'avoir qu'une idée dans la tête, en tête; mettre, fourrer fam. une/des idées dans la tête de qqn; ne pas démordre d'une idée; s'entêter dans son idée; renoncer, tenir à une idée; avoir de la suite dans les idées; une idée de derrière la d'idée comme de chemise. V. chemise I A 2 Conception impliquant un jugement de valeur; manière de Point de vue en général; opinion. Je n'ai pas d'idée là-dessus; il a des idées sur tout. Il réalise l'idée vulgaire qu'on se fait du poëte, ardent, impétueux, endetté, inégal en conduite et en fortune Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 182.Ce sont des idées d'enfant, qu'on ne peut faire les choses qu'avec excès Montherl., Exil,1929, II, 8, p. 67.V. agricole ex. 20 et cautionner ex. 2 24. Il est évident qu'un paria hindou, un guerrier de l'empire Inca, un primitif de l'Afrique centrale, ou un membre des premières communautés chrétiennes n'avaient pas la même idée de la révolte. Camus, Homme rév.,1951, p. a Avoir, donner, se former une bonne, grande, haute idée, une idée élevée de qqc. ou de qqn; approuver, combattre, émettre, imposer, partager une idée; s'ouvrir à une idée; confirmer qqn dans son idée; partir d'une idée, sur une idée fausse; avoir, réviser son idée sur qqn ou qqc. b Idée solidement ancrée, choquante, bien établie, toute faite le plus souvent au plur., hardie, neuve, préconçue, reçue le plus souvent au plur., très répandue, sensée.− Domaine de la méthode expérimentale.[Chez Cl. Bernard] Idée a priori ou préconçue. Hypothèse la plus probable que l'expérimentateur émet sur la cause d'un fait brut et dont la valeur est contrôlée au moyen d'autres faits empruntés à l'observation et à l'expérimentation. La constatation du fait brut doit nécessairement précéder son interprétation, car c'est la vue du fait brut qui doit donner naissance à l'idée préconçue ou à l'hypothèse que l'on peut faire relativement à sa cause C. Bernard, Princ. méd. exp.,1878, p. 55.V. circonstance ex. 4 et esclave ex. 6 25. ... le premier mouvement de l'esprit scientifique est une hypothèse ou une idée a priori à l'aide de laquelle l'esprit s'élance au-delà du fait brut pour arriver dans le champ du rationalisme qui est le véritable terrain scientifique. C. Bernard, Princ. méd. exp.,1878p. 77.− Manière d'agir et/ou de penser; manière de voir.♦ À + adj. poss. + à ma ta,... façon, à ma ta,... guise; selon sa faire qu'à son idée; juger, vivre à son idée. Vous aurez cinq années ennuyeuses c'est-à-dire cinq années pendant lesquelles il vous faudra observer la règle, mais après cela, vous en ferez à votre idée Green, Journal,1943, p. 24.V. enfanter ex. 1.♦ À dans + adj. poss. + à mon ton,... avis, selon ce que je tu,... penses.− À mon idée, il a été évacué par un autre régiment. − Mais non, il était blessé; les boches ont dû le ramasser Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 24.La lecture étant dans son idée une occupation purement dominicale, et trop noble aussi pour s'y adonner en habits de travail Guèvremont, Survenant,1945, p. 57.♦ Être de l'idée de qqn vx.Être de son avis. Quoique sans doute la petite soit de mon idée, il faut pourtant lui demander son avis Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 26.b Au plur. Ensemble des vues ou opinions en tout domaine d'une personne ou d'un groupe de personnes. Tu as tes idées, j'ai les miennes; il a les idées de son siècle. Les idées religieuses sont celles qui ont le plus de prise sur les ames sensibles Sénac de Meilhan, Émigré,1797, p. 1911.Il faut tuer les gens qui n'ont pas vos idées? Sartre, Mains sales,1948, 5etabl., 2, p. 189.V. antipodique ex. 2, continuer ex. 12 et baigner ex. 9 26. Je pense quelquefois que, si les hommes du siècle de Louis XIV pouvaient revenir au milieu de nous, avec leurs idées graves et leur forte raison, ils seraient bien étonnés de la manière dont on discute aujourd'hui les questions les plus importantes, et en vérité, j'ose croire qu'ils seraient moins frappés du progrès des lumières que du progrès des passions, et de l'affaiblissement des préjugés que de l'affaiblissement de l'intelligence. Lamennais, Lettres Cottu,1820, p. 100.♦ Entrer, être dans les idées de connaît le prospectus, il entre dans les idées du marchand, il n'est pas fier Balzac, C. Birotteau,1837, p. 156.Vous savez, je ne vous suis guère dans vos idées, dit Edmond. Je ne suis pas un partageux, et le socialisme me laisse sceptique Aragon, Beaux quart.,1936, p. 280.Tu m'as laissé être des équipes de secours, où il y avait un risque. Et tu m'interdis d'être de la résistance, à cause du risque. Est-ce que la résistance ne serait pas dans tes idées? Montherl., Demain,1949, I, 2, p. 714.SYNT. a Accepter, accueillir, adopter, analyser, combattre, heurter, partager, professer, propager, respecter, soutenir, faire triompher des idées; fixer les idées sur un sujet; se rallier à des idées; convertir qqn à, exposer ses idées; être acquis, hostile, ouvert à, touché par, imprégnés des idées de qqn. b Attachement, fidélité à des idées; communion, divergence, échange, sympathie d'idées. c Idées d'un artiste, d'un écrivain, d'une classe sociale, d'une époque, d'une génération, d'un homme politique sur qqc. ou en matière de; idées d'égalité, de fraternité, de justice, d'ordre, de revendication, de révolte, de tolérance. d Idées esthétiques, littéraires, morales, philosophiques, politiques, scientifiques, sociales; idées bourgeoises, monarchistes, libérales, progressistes, réformistes, républicaines; idées fortes, généreuses, nobles, philanthropiques, romanesques; idées arrêtées, avancées, courtes, étroites, rétrogrades, subversives; être large d'idées; idées actuelles, modernes, nouvelles, périmées, traditionnelles; idées à la mode, de l'ancien temps, d'un autre temps, qui n'ont plus cours; grandes, hautes, vieilles idées.− Abs., au plur. L'ensemble du mouvement intellectuel concernant une époque, une civilisation. Courant, mouvement, progrès des idées. Dans l'histoire des idées et des mœurs, Jean-Jacques peut bien aujourd'hui apparaître, en face des philosophes, comme un mainteneur de la sensibilité religieuse Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 124.V. côtoyer ex. 2 27. C'est énoncer une vérité désormais banale que de dire que ce sont les idées qui mènent le monde. C'est d'ailleurs dire plutôt ce qui devrait être et ce qui sera, que ce qui a été. Il est incontestable qu'il faut faire dans l'histoire une large part à la force, au caprice, et même à ce qu'on peut appeler le hasard, c'est-à-dire à ce qui n'a pas de cause morale proportionnée à l'effet. Renan, Avenir sc.,1890, p. 23.− En partic., abs., au plur. Écrivain, littérature, théâtre d'idées. Écrivain, littérature, théâtre dont l'objet est de développer des idées, des thèses. V. flatter ex. de Apoll., Tirésias, 1918, p. 866 28. [Dans la littérature modern style] les chroniqueurs du temps distinguent un théâtre d'idées », un théâtre d'amour », et un théâtre gai » .... D'excellents techniciens [du théâtre d'idées »], doublés d'observateurs aigus, mettent en scène les problèmes sociaux, font de la satire des mœurs électorales, des manigances financières, des abus coloniaux, des mariages d'argent, des dénis de justice, de la fausse noblesse, ou de l'éternel Don Juan. P. O. Walzer, Litt. fr., Le xxes., Paris, Arthaud, 1975, p. 97.− Au plur. cour. et au sing. littér.. Direction d'une pensée, système doctrinal, idéologie; le ou les principes qui est ou qui sont à la base de cette pensée, de ce système, de cette idéologie. L'idée monarchiste, républicaine. L'idée fouriériste Littré. Dans cette insouciance du pays pour Charles X, il y a autre chose que de la lassitude il y faut reconnaître le progrès de l'idée démocratique et de l'assimilation des rangs Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 670.Ce qui ruinerait l'idée marxiste, ce serait de vouloir que le progrès technique ait déterminé par lui-même tous les changements de l'ordre moral Alain, Propos,1933, p. 1150 29. Quand l'idée de la palingénésie du monde se répandit parmi les Juifs, toutes ces peintures d'un monde renouvelé, d'une Jérusalem nouvelle, vinrent s'appliquer à cette palingénésie du monde, et donnèrent à l'idée juive une précision, une netteté comparable à celle qui peut résulter pour nous de la vue des choses manifestées et présentes. P. Leroux, Humanité, t. 2, 1840, p. 720.− Au sing. Manière particulière de concevoir la vie, la société, la civilisation, que l'on érige en norme d'action ou que l'on donne pour but à ses pensées et à ses actes. Synon. y avait dans la Convention une volonté .... Cette volonté était une idée indomptable et démesurée qui soufflait dans l'ombre du haut du ciel. Nous appelons cela la révolution Hugo, Quatre-vingt-treize,1847, p. 188.Cet homme qui passait le premier, ce n'était pas pour de l'argent qu'il venait tuer ceux qui se traînaient là-haut, c'était pour une idée, pour une foi Malraux, Cond. hum.,1933, p. 385 30. Depuis son enfance qu'elle avait passée sous le chevet rose, vert et jaune de santa Maria del Fiore, elle était habitée par l'idée monastique. Elle ignorait toute passion. C'est pourquoi elle avait choisi l'ordre le plus secret et le plus paisible, la Visitation de Mantoue. Jouve, Paulina,1925, p. Se dévouer à, mourir pour, se sacrifier à, servir une idée; être animé, mû par une idée; incarner une idée; l'idée chrétienne, républicaine, alimenter, inculquer l'idée révolutionnaire, une idée humanitaire; une idée juste; une belle idée.♦ Au sing., abs., vx. ,,Ensemble idéal des aspirations du génie et de l'époque`` Littré. Les penseurs sont les serviteurs de l'idée Littré 31. Soyons frères; ayons L'œil fixé sur l'Idée, ange aux divins rayons. L'idée, à qui tout cède et qui toujours éclaire Prouve sa sainteté même dans sa colère! Hugo, Châtim.,1853, p. − Seulement au sing., souvent pop. et fam. L'esprit qui conçoit. Synon. imagination, intelligence, restait enfant très tard, ce qui impatientait Cadine. Il n'avait pas plus d'idée qu'un chou, disait-elle Zola, Ventre Paris,1873, p. 766.Soudain, et de concert, ils laissèrent tomber leurs bras au long de leurs cuisses, et s'interrogèrent jusque dans l'âme et jusque dans l'idée Cladel, Ompdrailles,1879, p. 277.− [Le plus souvent précédé de à, dans, de, en avec ou sans déterminant] Se mettre qqc. dans l'idée; cela m'est sorti de l'idée; on ne m'ôtera pas cela de l'idée. Il me vint en idée de me ménager un asile contre le désespoir Restif de La Bret., M. Nicolas,1796, p. 91.Ma résolution était prise et rien ne pouvait plus m'en faire changer. Il me vint bien à l'idée que je pouvais ne pas être dans mon droit, mais je me moquai bien de cette idée A. France, Bonnard,1881, p. 473.J'ai déjà dans l'idée un autre article sur un sujet merveilleux l'idée de continuité et ses applications dans l'art contemporain Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 123.− Loc. diverses♦ En idée. [P. oppos. à en fait, en réalité] Synon. en est si doux, parmi les désenchantements de la vie, de pouvoir se reporter en idée sur de nobles caractères, des affections pures et des tableaux de bonheur Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 95.♦ Fam. Dans + adj. poss. + + adj. poss. + conception des choses. J'suis pas marié à la mairerie... Mais j'suis marié... dans mon idée Benjamin, Gaspard,1915, p. 14.♦ Fam. Avoir l'idée à qqc. Synon. avoir l'esprit, la tête à qqc.; prêter attention à n'avait plus du tout l'idée aux femmes, parce qu'il faisait déjà très froid; mais on rêvait à des choses incohérentes ou merveilleuses, comme dans le sommeil Loti, Pêch. Isl.,1886, p. 185.♦ Abs., pop. et fam. Avoir de l'idée. Être intelligent, avoir l'esprit plein de ressources. Caporal, demanda Pache, d'une voix un peu tremblante, vous qui avez de l'idée, si vous pouviez le tuer sans lui faire du mal? Zola, Débâcle,1892, p. 450.Tu comprends, lui dit-il amicalement, t'as de l'idée, mais tu gueules pas assez Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 28.II. − PHILOSOPHIEA. − [Souvent avec majuscule] Norme idéale, absolue, forme de la [Chez Platon et ses héritiers] Ce qui appartient au domaine de l'intelligible et qui seul possède la perfection éternelle et la réalité absolue. Le monde des Idées. Il [Platon] pose le monde des idées de façon que nous n'en soyons que la dégradation Du Bos, Journal,1924, p. 19.La philosophie platonicienne de l'Idée philosophie où les Idées ... sont regardées comme des sortes d'entités, existant séparément des objets singuliers pour lesquels elles jouent le rôle de paradigmes R. Blanché, La Log. et son hist., Paris, A. Colin, 1970, p. 22.V. archétype ex. 2, abstraction ex. 19 et âme ex. 32 32. La théorie platonicienne des idées peut être, au moment de la République, ramenée à ces quatre formules les idées sont l'être; elles sont identiques et absolument distinctes; l'être est intelligible; l'être intelligible procède de l'idée de bien. H. D. Gardeil, Les Étapes de la philos. idéaliste, Paris, Vrin, 1935, p. 19.− P. ext., lang. cultivée. Type idéal créé par l'esprit. Synon. sœur divine ... ô fleurie, ô transfigurée! Tu n'es plus la petite Asiatique dont je fis ton modèle indigne. Tu es son idée immortelle, l'âme terrestre de l'Astarté qui fut génitrice de sa race Louÿs, Aphrodite,1896, p. 41.♦ LITT. symbolisme. Forme éternelle de toute chose. Le poète mallarméen ne précipite toute matière dans le non-être que pour laisser subsister l'idée de l'objet disparu, sa forme seule parfaite, son essence immuable Béguin, Âme romant.,1939, p. 382 33. Le Poète pieux contemple; il se penche sur les symboles, et silencieux descend profondément au cœur des choses, − et quand il a perçu, visionnaire, l'Idée, l'intime Nombre harmonieux de son Être, qui soutient la forme imparfaite, il la saisit, puis, insoucieux de cette forme transitoire qui la revêtait dans le temps, il sait lui redonner une forme éternelle, sa Forme véritable enfin, et fatale − paradisiaque et cristalline. Gide, Traité Narcisse,1891, p. [Chez Kant; p. oppos. à catégorie ou concept de l'entendement] Idée ou Idée a priori ou transcendantale; idées de la Raison pure. Concept nécessaire de la raison pure auquel ne peut correspondre aucun objet donné par les sens et qui répond à l'exigence d'unification de tous nos raisonnements. Les idées ne sont autre chose que des catégories pures élevées à l'absolu, et capables de se rapporter aux catégories ordinaires, de manière à en prolonger sans limites l'application à des objets d'expérience V. Delbos, La Philos. pratique de Kant, Paris, Alcan, 1926 [1905], p. 203 34. Les principes absolus, qui contiennent la totalité des conditions pour un conditionné donné, c'est-à-dire, au fond, qui contiennent l'inconditionné, ces principes sont l'œuvre d'une autre faculté que l'entendement. Kant les appelle idées transcendantales et les rapportent à la raison. R. Verneaux, Les Sources cartésiennes et kantiennes de l'idéalisme fr., Paris, Beauchesne et fils, 1936, p. [Chez Hegel; p. oppos. à concept subjectif] Pensée absolue, objective, en soi, dont procèdent par développement dialectique la Nature et l'Esprit d'apr. Foulq. 1971. La Nature est un moment de la vie de l'Idée, le moment où elle s'extériorise avant de s'intérioriser dans l'Esprit E. Bréhier, Hist. de la philos., Paris, 1968 [1932], tome 2, fasc. 3, p. 660 35. L'Idée [it. ds le texte], catégorie dans et par laquelle le concept de la subjectivité transcendantale et l'objectivité des sciences » se saisissent dans leur identité profonde et, du même coup, définissent liberté et rationalité comme étant des termes exactement interchangeables. F. Chatelet, Hegel, Paris, Seuil, 1969, p. − Objet d'une certaine connaissance; simple mode de la [Chez Descartes et ses héritiers] Ce qui est conçu immédiatement par l'esprit. Idée adéquate, adventice, claire, confuse, distincte, factice, innée, obscure. L'idée est une détermination de la pensée; elle est donc le premier objet immédiatement connu R. Verneaux, Les Sources cartésiennes et kantiennes de l'idéalisme fr., Paris, Beauchesne et fils, 1936p. 122 36. Il [Descartes] abandonne même le sens scolastique du mot idée signifiant les archétypes éternels par lesquels Dieu pense les choses pour désigner par idées les modes de la pensée humaine. L'idée est donc, chez Descartes, d'étoffe mentale. F. Alquié, La Découverte métaphysique de l'homme chez Descartes, Paris, 1966 [1950], p. [Dér. de 1; p. oppos. à image] Idée ou Idée générale. Représentation intellectuelle, abstraite, générale, d'un objet. Synon. y a deux manières de modifier une idée, savoir dans sa compréhension ou dans son extension Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 104.V. abstrait ex. 3 et 4 37. Une idée générale est toujours une idée abstraite, et il n'existe pas d'idée abstraite qui ne soit abstraite d'une série d'expériences humaines. Gaultier, Bovarysme,1902, p. 113.− [Le plus souvent suivi de de + subst.] L'idée d'éternité, d'homme, de justice, de mouvement, de nature, de puissance, de quantité, de substance. Il suffit d'analyser l'idée de cause dans ses usages contemporains pour voir combien elle conserve de traces de ses diversités originelles Lalande, Raison et normes,1948, p. 58.V. amoral ex. 6.♦ [Emploi didactique principalement dans les travaux universitaires] R. Folz, L'Idée d'empire en Occident du veau xivesiècle. Paris, Aubier, 1953. Cf. également supra I B ex. de premier terme de mots composés lié ou non au second terme par un trait d' Le second terme désigne α La nature ou l'élément moteur de l'idée. Je vous donne pour gage de ma foi, le spectacle inconnu au monde d'un roi acceptant le sacerdoce de l'époque nouvelle, apôtre armé de l'idée-peuple, architecte du temple de la Nation Sand, Mél.,1843, p. 278.La république, votre foi, votre idée-patrie, puise une vie nouvelle dans vos tortures Hugo, Actes et par. 2,1875, p. 52. β L'objet, la destination de l'idée, en partic., dans le vocab. de la publicité. Idées-vacances spéciales-zone-franc-tout-compris Publicité Air-France ds cadeau peut-être pas totalement nouvelle mais vraiment jolie, une gourmette de bébé en or, à chaînette Elle,4 déc. 1972, p. 136.b Le second terme α Spécifie la nature ou le type particulier de l'idée. Le mot est cet être étrange une idée-chose. Il possède à la fois l'impénétrabilité de la chose et la transparence de l'idée, l'inertie de la chose et la force agissante de l'idée Sartre, Sit. I,1947, p. 221.En face d'un rêveur de pensées savantes, comme fut Robinet, qui organise ses idées-visions en système, un psychanalyste habitué à délier des complexes familiaux serait bien inopérant Bachelard, Poét. espace,1957, p. 113.V. éclair C ex. de Benda, Fr. byz., 1945, p. 245. En aux qualités premières des corps, parmi elles il en est une, savoir la figure, qui semble propre à être représentée par l'idée-image; et en effet il est certain que l'apparence visible, la figure des corps extérieurs placés devant nous, devant l'organe de la vision, se peint sur la rétine Cousin, Hist. philos. xviiies., t. 2, 1829, p. 359.PHILOS., PSYCHOL. Cette unité indissoluble du penser et de l'agir est la loi psychologique d'importance capitale que nous résumons par le terme idée-force. Tout état de conscience est idée en tant qu'enveloppant un discernement quelconque, et il est force en tant qu'enveloppant une préférence quelconque; si bien que toute force psychique est, en dernière analyse, un vouloir A. Fouillée, La Psychol. des idées-forces, Paris, Alcan, tome 1, 1893, p. X. β Qualifie l'idée en précisant sa fonction. Arrêtons-nous donc au moins un moment, à examiner ce qui résulte de cette idée première dont toutes les autres suivent, de cette idée-principe dont nous ne pouvons que tirer des conséquences, de cette idée mère dont nous ne faisons que recueillir les productions Destutt de Tr., Idéol. 3,1805, p. 497.L'idée-levier de ce charmant esprit? C'est de se faire installer une véranda à Vernon Renard, Journal,1901, p. 644.Le cube à six faces égales est l'idée-limite par laquelle j'exprime la présence charnelle du cube qui est là, sous mes yeux, sous mes mains, dans son évidence perceptive Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 236.L'idée-clef de l'habitude, la règle eidétique qui commande toute enquête empirique, est que le vivant apprend » par le temps Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 264. adj. et subst.,domaine des a Adj. Dont le but est l'expression de l'idée ou des idées. En exprimant le programme de la nouvelle école, dans un article célèbre du Mercure de France, Albert Aurier ne faisait autre chose que résumer Delacroix L'œuvre d'art, disait-il à son tour, sera idéiste, puisque son idéal unique sera l'expression de l'idée; symboliste puisqu'elle exprimera cette idée par des formes... » Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 269.b Subst. α Subst. fém. École de peinture d'après laquelle l'œuvre d'art est ou doit être l'expression de l'idée ou des idées. Ces deux ... esthétiques rivales, la naturaliste et l'idéiste, l'une professant que l'extériorité des choses est, en elle-même, intéressante et suffisante à l'œuvre d'art; l'autre, l'idéiste, niant, au contraire, cela et ne voulant considérer les formes matérielles que comme les lettres d'un mystérieux alphabet naturel servant à écrire les idées, seules importantes, puisque l'art n'est qu'une matérialisation spontanée et harmonieuse des idées J. Huret, Enquête sur l'évolution littéraire,1891, p. 131 ds Quem. DDL t. 13. β Subst. masc. Peintre représentant cette école. On annonce un nouveau Salon des Impressionnistes, ..., un des Symbolistes, et ... celui des Idéistes Le Journ. amusant,9 janv. 1892ds Quem. DDL t. 17.Prononc. et Orth. [ide]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a 1119 idees formes des choses présentes de toute éternité en Dieu » Ph. de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 1523; 1370-72 ydee archétype commun constituant la notion générale d'une espèce; notion intellectuelle préexistante d'un être ou d'un objet particulier » Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 113; b 1458 ydees types, préexistant dans notre intention, d'une action que nous ferons plus tard » A. Greban, Mystère de la Passion, éd. O. Jodogne, 48; 1670 projet, dessein » Molière, Amants magnifiques, 2. a 1487 forme ou image » Vocabulaire latin-français, Loys Garbin, idea; b 1552 image d'un objet ou d'un être, telle que les sens la perçoivent » Ronsard, Les Amours, 13 ds Œuvres, éd. P. Laumonier, IV, p. 30; c 1564 image de quelque chose ou de quelqu'un, telle que l'esprit la conserve dans le souvenir et se la représente par l'imagination » Thierry; 3. a 1583 représentation, en tant qu'objet de pensée, d'un être ou d'une chose dans notre esprit, quelle que soit l'origine de cette représentation Ph. Desportes, Elégies, éd. V. E. Graham, II, 5; b 1656 ensemble de pensées et de jugements appliqué à un ou plusieurs objets et constituant une opinion plus ou moins motivée » Pascal, Provinciales, XIV ds Œuvres compl., éd. L. Lafuma, p. 439b. B. a 1616 par idee de façon imaginaire » A. d'Aubigné, Tragiques, éd. A. Garnier et J. Plattard, II, p. 86, 1178; b 1643 en idée id. » P. Corneille, La suite du Menteur, II, 1. Du lat. idea idée [de Platon], type de choses » en lat. tardif forme visible » d'où 2, lui-même empr. au gr. ι ̓ δ ε ́ α proprement forme visible, aspect » d'où forme distinctive, espèce », qui se rattache à ι ̓ δ ε ι ̃ ν comme le lat. species à spectare, inf. aoriste2de ε ι ̃ δ ο ν voir »; pour l'hist. de ce mot v. FEW t. 4, pp. 532-535. Fréq. abs. littér. 47 911. Fréq. rel. littér. xixes. a 85 873, b 59 538; xxes. a 61 944, b 61 326. Bbg. Gohin 1903, p. 247, 336. - Meschonnic H.. Essai sur le ch. lex. du mot idée. Cah. Lexicol. 1964, t. 5, pp. 57-68. - Quem. DDL t. 9, 12, 13, 17. - Sckomm. 1933, pp. 53-60 - Zumthor P.. Pour une hist. du vocab. fr. des idées. Z. rom. Philol. 1956, t. 72, p. 350.
Étape1 : vérifier la convention collective. Assez fréquemment, les éléments à prendre en compte pour vérifier que le salaire minimum est respecté sont prévus par la convention collective. Conséquence directe, les éléments de rémunération qui ne sont pas exclus par la convention collective doivent obligatoirement être pris en
Nulne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. Article 11 La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés parCitationsfrançaises tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime auteur - Page 7 : Je ne me dis pas tout. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes; Dictons; Auteurs; Thèmes; Thèmes
Laproposition subordonnée circonstancielle de concession (appelée concessive) est utilisée lorsqu’un fait ou une action n’entraîne pas le résultat attendu. Elle exprime la contradiction entre 2 faits qui semblent pourtant liés dans une relation de cause à effet. Elle commence par : alors que, tandis que, bien que, quoique, loin que
Toutce qui ne s'exprime pas s'imprime ! " Il existe bien une relation entre les émotions et les maladies. Le corps n'est pas juste un instrument, c'est en quelque sorte le temple de l'âme ou
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| Свувα фиዒищ | Կехрሄ крυ እሄлሼсεпа | Μወжотሸхреп θνዷրօςа ժ |
Jeprends tout ce que j'ai à prendre. On est dans la période du mercato, il y a beaucoup de réflexion. Un jour tu dis tu restes, l'autre tu vas partir. Tu ne sais pas trop. Je suis très
Aujourdhui, il y a donc 2 mois et demi que mon fils est en IEF et ce matin, je lui ai fait passer une évaluation de fin de séquence d'Académie en Ligne. Quand. Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le deal à ne pas rater : Cartes PokémonNepas associer l'enfant dans toute son identité, son être par rapport à cette action. => la dissocier de l'identité de l'enfant => "je suis fatiguée donc le bruit que tu fais là avec ton fQR5.